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Graffiti > GRAFTEX |
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Introduction
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Jusqu'à ces dernières décennies,
les grafitti se rencontraient presque exclusivement
dans des environnements spécifiques, tels les
sites universitaires ou industriels, les tunnels piétonniers....
et à des périodes propices de constestation
politique ou sociale. |
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À l'heure actuelle, le phénomène
s'est considérablement amplifié dans l'espace et généralisé
dans le temps, au point de n'épargner aucun support potentiel,
qu'il soit public ou privé, bâtiment de prestige, maison
unifamilliale, ouvrage d'art ou monument classé. |
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Le fait de recouvrir de dessins, signes et messages divers les matériaux
environnants ne constitue pas un phénomène récent
et l'on trouve des traces plus ou moins prestigieuses de ces activités
dès l'origine de l'histoire de l'humanité.
Cette manifestation de l'esprit créatif s'est
toutefois accompagnée, depuis l'antiquité,
de badigeonner de préférence sur les
ouvrages publics ou les propriétés
d'autrui, des messages aussi divers que peu esthétiques. |
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Les taches et les graffiti sont le plus souvent réalisés à l'aide
de peintures, de solutions bitumineuses ou de marqueurs,
composés notamment de produits colorants ou
pigments, d'un liant et de solvants organiques. |

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Ces produits appliqués sur des supports non poreux (par exemple:
céramique,vitres...) forment à la surface de ceux-ci,
après évaporation des solvants, un film coloré
relativement aisé à éliminer par une simple
dissolution du liant à l'aide de solvants spécifiques.
Ce comportement est malheureusement tout autre en
cas d'application sur des matériaux de construction.
En effet, qu'il s'agisse de briques, de pierres naturelles, de
béton, ces supports ont en commun une texture superficielle
plus ou moins rugueuse et une porosité accessible aux produits
de marquage et aux peintures. |
L'usage de solvants, susceptibles de solubiliser les liants des peintures
peut entraîner des effets inattendus en favorisant une nouvelle
migration des produits de tachage au niveau des pores (effet de nuages)
et en rendant les nettoyages ultérieurs encore plus aléatoires. |
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Les dépôts ne se limitent plus à la formation
d'un film superficiel, mais affectent la structure porométrique,
rendant le nettoyage malaisé et souvent impossible sans une
attaque profonde des matériaux. (par exemple: par sablage). |
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